La Table de Pavie, Le Coquillage, Le Bellefeuille...
Ces noms de restaurants ne vous disent peut-être rien, et pourtant ils viennent de décrocher leur 4ème toque au sein de l'édition 2022 du Gault et Millau français. La France, terre de gastronomie, Purnode terre de ping, il n'en faut pas plus pour planter le décor de cette 9ème journée à l'heure où le secteur de l'Horeca (en Belgique cette fois) vient de se prendre une nouvelle claque. Avec en prime une fermeture des buvettes à 23h, ça c'est pas cool.
En cuisine il est important de respecter les proportions, sinon bonjour les ennuis. Notre jeune équipe F l'a appris à ses dépends: duel disproportionné, addition salée et une défaite 14-2 contre les cuistots expérimentés de Jambes. Avec cependant 2 belles perfs pour Ambre et Eli qui confirment leur progression. La cuisine est un art qu'on finit par maîtriser avec le temps, tout comme le tennis de table. Nos jeunes pousses sont sur la bonne voie!
Quand le chef d'un restaurant n'est pas dans un bon jour, il doit pouvoir compter sur ses commis et son personnel de salle. Le service carpaccio de notre brave Garcia ayant fait moins de dégâts que d'habitude, ce sont ses coéquipiers qui ont enfilé le tablier pour assurer la victoire 11-5 contre Beauraing. Qu'à cela ne tienne Coco, tes hamburgers restent les meilleurs et mériteraient bien une étoile au guide Michelin.
L'équipe D avait décider de se restaurer du côté d'Andenne, mais c'est pourtant elle qui s'est fait enfourner par ses hôtes. Chaleur tournante à 200°C pendant 4 heures et finition au chalumeau pour une cuisson parfaite et une défaite 12-4 contre un très bon adversaire. Notre P4 doit nettoyer son plan de travail, elle a encore deux possibilités de finir l'année sur une note moins salée.
Un grand repas, c'est aussi un grand vin. Absente en septembre au moment des vendanges, notre équipe C semble se bonifier avec le temps et vient d'aligner un 4ème succès de rang en disposant de Moustier sur le score de 9-7. La saison de notre P3 peut elle devenir un grand cru? En tout cas notre chef sommelier Romain a encore une fois montré qu'il avait du nez, alors que Quentin semblait avoir bu trop de piquette la veille.
Le menu copieux proposé par Gembloux il y a deux semaines ne semble pas avoir rassasié les joueurs de la P1, qui ont ajouté un autre gros poisson à leur tableau de chasse en allant s'imposer 7-9 à Profondeville. Trois points qui permettent non seulement de s'éloigner du fond du classement, mais aussi de se joindre à la bagarre du top 3. Quand la A est au complet, elle finit son assiette et laisse l'adversaire payer l'addition.
Chef étoilé: Jérôme
À la plonge: Quentin Hatert
Force et hygiène!